Ben Esra telefonda seni bosaltmami ister misin?
Telefon Numaram: 00237 8000 92 32
Sena ou l’éloge de la soumissionJe l’avais rencontrée lorsque j’étais encore gamin, 9 ans au maximum et, aussi loin que je puisse me souvenir, elle m’avait toujours fasciné. Son prénom Sena m’avait directement conquis. Nous fréquentions la même école. Je la voyais gambader dans la cours, sure d’elle et joyeuse. Moi, retiré et invisible, avec cette impression de voir le monde de l’extérieur, de le juger comme si je ne m’y trouvais pas. Enfin en tout cas c’est de cette manière que je le percevais. C’est avec les années que je me suis rendu compte que j’étais simplement enfoncé dans les limbes d’une timidité maladive, n’osant soutenir le regard de personne, craignant le moindre des challenges que les adolescents adorent se lancer…Bref, je l’observais, comme agenouillé derrière une porte, la regardant fleurir et s’épanouir. Les années passèrent jusqu’à l’adolescence et les premiers émois sexuelles. Nous avions maintenant 15 ans. Sena avait grandi, enfin pas tant que ça. Elle a toujours eu un physique plutôt menu. Mais son aura sexuelle avait pris de l’ampleur. Et son effet sur les garçons étaient puissants. Les plus téméraires bahis firmaları d’entre eux la charmaient et souvent je la voyais un embrasser un un matin, puis un autre le lendemain, voire même 2 durant la même pause. Ma jalousie me rongeait autant que la haine que j’éprouvais vis-à-vis de moi-même et de cette fichue timidité. Les années passèrent, nous nous perdîmes de vue. Entre temps, d’autres filles marquèrent mon esprit de leur présence qui me paraît d’une importance capitale le vendredi et totalement superflue le lundi suivant. Les montagnes russes émotionnelles de l’adolescente ne sont pas toujours quelque chose de facile à négocier. A 25 ans, Sena réapparu dans ma vie. Nous nous croisions par hasard lors d’un festival de musique. J’étais toujours un grand timide mais les années et les coups durs de la vie m’avaient renforcé quelque peu… Enfin tout du moins suffisamment pour aller lui parler. L’alcool aidant peut être, nous nous sommes bien amusés. Elle souffrait car elle venait de rompre avec son petit ami. Du coup, par opportunisme, je lui demandais si elle avait besoin d’un câlin. Nous ne fîmes rien d’autres kaçak iddaa que rire, boire, se souvenir du passé ce soir-là. Je lui fis une accolade chaleureuse au moment de nous quitter, et nous nous promîmes que nous remettrions cela dans les plus brefs délais. Une grande soirée pour moi avec malgré tout, la pensée insistante que j’avais été ennuyeux et qu’elle ne désirerait surement pas me revoir.Pourtant deux jours après, Sena me recontactait, me disant que la soirée que nous avions passée l’avait enchantée et que le câlin que je lui avais prudemment prodigué l’avait beaucoup aidé. Elle désirait remettre cela dans les plus brefs délais. Nous nous vîmes le soir même. Nous partageâmes beaucoup sur nos vies respectives, et j’appris qu’elle avait beaucoup souffert, de son père, de sa mère, des jugements que les gens portent les uns sur les autres, particulièrement lorsque l’on vient d’un petit village. Je sentais en elle une énergie positive autant qu’une rancœur profonde et destructrice. Ayant toujours eu le même ressenti, nous pouvions discuter des heures de notre haine commune de la morale bien-pensante, de notre kaçak bahis dégout du conformisme et de notre désir commun de nous échapper de ce monde dans lequel nous ne trouvions pas notre place. Nous nous embrassâmes ce soir-là et je la vis nue pour la première fois. Après cette première soirée où nous en restâmes à de timides préliminaires. Pourtant, dès les premiers instants de cette nouvelle intimité, je sentais Sena terriblement vulnérable et offerte. Comme si j’étais un dieu de l’Olympe et qu’elle s’offrait à moi, dans une dévotion totale.Elle me fit rapidement part de l’amour immodéré qu’elle me portait et de son désir de soumission totale à ma personne. Elle aimait être malmenée, poussée dans ses limites, déstabilisée par moi, son Dieu, son Apollon, son maître. La souffrance intérieure s’extériorisant par le biais de la déviance sexuelle confinant au masochisme doit être un grand classique freudien. Pour ma part, j’étais un petit innocent qui ne connaissait rien à la sexualité ni aux femmes malgré mes 25 ans. Autant dire que cette configuration déclencha en moi des changements majeurs et certains moments de panique que je m’employais à dissimuler. Sena m’emmena avec elle dans la découverte de cette déviance magnifique, moi le sadiste qui s’ignorait et elle, la masochiste qui s’assumait. Ceci est le journal de nos aventures.